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panafricains, chères panafricaines, Chers concitoyens et chères
concitoyennes, les panafricains auxquels nous appartenons,
célébreront l’anniversaire de la mort d’un grand
homme, d’honneur, scientifique, s’est éteint physiquement,
le 7 février 1986, nous dit-on d’une crise cardiaque.
Mais 3 3 ans après sa mort, sa mémoire sera toujours
présente dans nos consciences.
Alors,
à cet effet, nous avons le devoir moral de rendre un hommage vibrant à la
dimension de celui qui fut, et qui
est toujours considéré incontestablement comme
l’égyptologue, le chercheur le plus considérable de tous les
temps.
L’icône
incarne la lumière éternelle, l’école de tous les savoirs,
qu’ait connue le monde, nous guide, nous éclaire et lubrifie nos
cœurs, restera gravé à jamais de marbre dans nos
mémoires . Cheikh Anta Anta Diop, le Savant, visionnaire hors-du
commun, était en avance de plusieurs siècles sur ses contemporains.
L’utilisation
de nos langues négro africaines demeure un impératif plus que nécessaire pour
atteindre cet objectif majeur.
Le français
est définition, le logiciel d’asservissement, automatiquement officiel,
culturel politique et d’enseignement de service public.
A ce prisme,
le wolof, unificateur, est la langue unitaire la plus parlée au Sénégal,
pourrait servir de support linguistique, à l’instar des autres.
Il est
nécessaire que nous soyons capables de restaurer nos
vraies valeurs, historiques d’antan et notre civilisation, qui sont en totale
harmonie avec notre mode de fonctionnement, spécifiquement véridique.
À
la différence de l’Europe et du monde civilisé, qui ont de la mémoire,
célèbrent leurs savants, les immortalisent en tableaux
d’arts, ou par des ouvrages, en leur consacrant des
documentaires, des films , frappent des timbres à leurs effigies,
les glorifient à jamais pour qu’ils restent dans la postérité,
l’état sénégalais, prend le contrepied, sacralise l’expansionnisme
outrageant.
Alors, nos soi-disant élites
tondues jusqu’à la moelle, de la tête aux pieds, ne font pas
le cas du Savant, Cheikh Anta Diop, préfèrent, hélas,
enterrer ses héros morts, s’agenouiller bassement
et jouer les pitres pitres farandoles, face aux
intrusions et aux collusions suprématistes blanches, présumés
la race supérieure.
Alors
que la couleur de circonstance, climatique, géographique,
n’est qu’une simple vue de l’esprit, quand bien la notion de race
n’existe pas , en ce sens qu’il n’y a qu’une seule
espèce humaine sur toute l’histoire du monde.
Lorsqu’un
architecte mécène, patriote réalise la maquette de
celui qui incarnait le kamitisme, et qui continue d’avoir une
renommée internationale, malgré sa mort, repose, désormais dans son
village de Ceytou, alors que ce rôle incombait à l’état sénégalais.
On ne peut parler de Cheikh Anta Diop, en faisant abstraction à sa
défunte femme, Louise Marie Maes-DIOP- qui fut une Grande Dame, a été toujours
supporté, soutenu son mari dans tous ses combats intellectuels,
légitimes. Il existe un musée Arabe, mais pas de musée
international du monde Kamit- au Sénégal et en Afrique.
Partenariat international de l’éducation : le
Festival Colonial en continu au Sénégal.
Le programme
funeste, ou le festival colonial comme arrière-plan, cachent les
séries de contrats mirobolants d’Emmanuel Macron et son
gouverneur, Macky Sall : de deux Airbus à la compagnie Air Sénégal pour un
montant de 171 millions d’euros et la création d’un campus universitaire
franco-sénégalais.
« Le
Nouveau Napoléon en miniature » propose 3 mrds d’euros
pour un partenariat international de l’éducation, concerne 65 pays à travers le
monde de pays les plus pauvres de la planète. C’est le pacte colonial en
filigrane.
En
vérité, la finalité de l’éducation en bandoulière passe
par la francophonie, porte des soubassements politiques,
idéologiques.
La France
fait alors une contribution à hauteur de 200 millions
d’euros, mais récupère intelligemment, gagne par derrière beaucoup plus
que ce qu’elle investit, qu’elle affiche publiquement. Pour le
partenariat international de l’éducation, les entreprises françaises
y participent, forment les formateurs, le Sénégal est perdant, tandis que
la France gagne. Cela signifie de nouveaux contrats seront en
faveur du gendarme colonial. C’est donc un rapport entre gagnant- perdant
et dominateur et dominé.
Le
partenariat international de l’éducation porte des
velléités colonialistes, contraste avec la pensée fertile du plus
célèbre compétent. Il nous faut donc remettre les pendules à
l’heure. Et les choix nous incombent. Il nous apportait exclusivement
de faire librement ce que nous voulons en toute conscience
et en toute indépendance.
Sommes-nous
de grands enfants, ou nous avons-nous des marionnettes « y
a bon banania » qui se laissent tenir en laisse et par la
corde et à qui elles se laissent dicter ce q qu’elles doivent faire ou ne pas
faire ? Rien n’a changé, si ce n’est le pire.
Évidement,
y a pas photo, lorsque nous avons un imposteur dans la
République des fripouilles, qui se partagent tous les
leviers économiques, financiers et politiques, ne devraient pas être à la
place, sont protégés contre toute poursuite judiciaire. Un mandat
présidentiel bancal, est déjà de trop, donc pas un deuxième.
Et le
grand Guignol avec « un grand G » détient par devers les
prix des pires mensonges cataclysmiques – politiques de tous les
temps et la collection de la palme blanche,
est en totale jointure avec nos oppresseurs.
Qu’en
pense une certaine presse servile, corrompue, indigeste,
indigène, asservie, sur les mensonges politiques ? Elle
récite, occulte la question qui fâche, s’exécute, obéit, écrit
machinalement et met en exergue ce qu’on dicte.
Naturellement,
l’homme des secrets et des plaisanteries, obtient miraculeusement et
nécessairement des congratulations loufoques, ne valent rien.
Dans ces
conditions, un tel pays, tout entier, tenu en laisse, jusqu’à
l’abime, s’il veut rester dans l’oubli, par son abdication
totale, réélira de nouveau son bourreau par son fatalisme et
son étourderie manifeste, n’aura en vérité que ce qu’il mérite.
Aujourd’hui
plus qu’hier, nous sommes de plein pied dans la colonisation
culturelle plurielle, effrénée, tout azimut.
Et si
nous ne serons pas vigilants, pour ne rien faire, le mal qui
est déjà de trop, prendra une tournure irréversible. En plein 21 unième
siècle nous n’avons rien à faire que de promouvoir la francophonie,
c’est à dire les valeurs et la culture française, présumée universaliste.
Dans
quel pays sommes-nous alors ? C’est une véritable gifle, une souillure,
une véritable profanation contre les écrits immuables
et à la mémoire du plus célèbre kamit,
l’égyptologue scientifique de tous les temps.
Si l’homme
apprenait le climat délétère, qui sévit dans notre pays à la
renverse, retournerait dans sa tombe. L’idée même d’éducation est
plus que saugrenue, parle d’elle –même.
Un
pays qui perd ses repères, sa culture, ses langues,
s’étiolera, n’aura pas d’avenir, finira par disparaître.
Quand
Cheikh Anta Diop parlait, martelait sur l’importance de la science,
il savait bien de quoi il parlait. Et pour cause. Malgré tout le
tintamarre du plan Sénégal émergent- cousu de fil blanc rime
inéluctablement avec les mensonges grossiers les plus
spectaculaires, notre pays, le Sénégal et toute l’Afrique pays qui sont
sous tutelle du gendarme colonial, sont tous exclus de la
mémoire mondiale, y compris même la fracture numérique,
criarde. Il y a moins de 10% des concitoyens
sénégalais et et concitoyennes sénégalaises, n’ont pas accès à
internet, quand bien même, certains en ont, ils sont limités.
Avant
la pénétration coloniale, les sociétés africaines avaient une organisation
sociologiquement et politiquement équivalente, ou analogue à celle
de l’Europe, écrit Cheikh Anta Diop.
L’emblématique
figure l’historique de proue, est la référence par excellence de
l’homme africain kamit- panafricain, proposa son plan de
développement pour toute l’Afrique, est toujours d’actualité et de
marbre dans ses nombreux discours politiques.
Actualité des œuvres majestueuses de Cheikh Anta Diop.
Cheikh Anta
Diop : les fondements économiques et culturels d’un État Fédéral d’Afrique
noire. Les fondements économiques et culturels d’un État fédéral
d’Afrique noire par quatorze propositions d’actions concrètes allant du
domaine de l’éducation à celui de l’industrialisation. Entre autres, il relève
une double nécessité vitale :
– Celle de la définition d’une politique de recherche
scientifique efficiente : “L’Afrique doit opter pour une
politique de développement scientifique et intellectuel et y mettre le prix ;
sa vulnérabilité excessive des cinq derniers siècles est la conséquence d’une
déficience technique. Le développement intellectuel est le moyen le plus
sûr de faire cesser le chantage, les brimades, les humiliations. L’Afrique peut
redevenir un centre d’initiatives et de décisions scientifiques, au lieu de
croire qu’elle est condamnée à rester l’appendice, le champ d’expansion
économique des pays développés ”.
– celle de
la définition d’une doctrine énergétique africaine et d’industrialisation
véritable : “Il s’agit de proposer un schéma de développement énergétique
continental qui tienne compte à la fois des sources d’énergie renouvelables et
non renouvelables, de l’écologie et des progrès techniques des prochaines
décennies … L’Afrique Noire devra trouver une formule de pluralisme
énergétique associant harmonieusement les sources d’énergies suivantes : 1.
Énergie hydroélectrique (barrages), 2. Énergie solaire, 3. Énergie
géothermique, 4. Énergie nucléaire, 5. Les hydrocarbures (pétrole), 6. Énergie
thermonucléaire” auxquelles il ajoute le vecteur énergétique hydrogène
».
Le Grand Savant
Kamit-Panafricain, est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont
« Antériorité des Civilisations nègres – Mythe ou vérité
historique », « L’indépendance de l’Afrique », la Création d’un
Etat Fédéral continental africain /l’origine africaine », pour ne citer
que ceux là.
Et le
Caniche de l’Occident encombrant, rempile, confisque,
comprime la démocratie et les libertés fondamentales, s’autoproclame
le gouverneur de la France, reste plus que jamais
le Grenier du Colonialisme et du vandalisme
capitaliste, impérialiste en Afrique-, apparaît nettement comme
l’Ange Gardien du capitalisme international, déréglé.
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