Depuis le regrettable
soir du 25 mars 2012, les sénégalais ont désenchanté massivement, pour avoir
élu par inadvertance active, un médiocre passé maître dans l’art des coups tordus et des
escroqueries les plus gigantesques de toute
l’histoire politico-financière du Sénégal à nos jours. On ne récolte que l’on sème.
Sommes-nous haïs pour
n’être gouvernés que par des médiocres de l’engeance maçonnique, des
oligarchies financières internationales maléfiques de la démocratie mondialiste de
l’arbitraire et de la tyrannie ?
En lieu et place d’une vraie rupture de l’éthique et de
l’équité, s’installe, alors, à petit feu « la république corrompue
des Faye-Sall, Timbo, Gassama et Cie ».
Le spectacle
surréaliste permanent continue, sans que
rien ne puisse l’arrêter pour l’instant.
Macky sall est-il vraiment donc l’homme de la
providence dans ce pays ? Mon œil !
Et la commémoration du 6 juin 1944, date de l’anniversaire du
débarquement américain dans lequel les africains sacrifiés, qui furent
incontestablement les catalyseurs de la libération de la France vichyste, tombée des griffes du
fascisme outrageant, demeurent les éternels oubliés au mépris de la conscience
humaine. A-t-il pipé mot sur la question ?
Mais qui donc arrêtera «
la république des Faye-Sall, Timbo, Gassama et Cie ? » Ça
suffit, halte ! Que se lèvent donc les sentinelles sénégalaises pour mettre
fin aux insultes des nouveaux milliardaires des noirceurs « takh
rip ».
Hier, très nécessiteux et classés dans le peloton de la misère absolue,
ces gens-là, qui tiraient le diable par la queue, sont subitement si riches par le miracle d’un baroque escroc
de basse facture, niché au plus haut sommet de l’Etat du Sénégal.
Aussi
extraordinairement que cela puisse paraitre, dans ce pays étrange et à la
renverse, les nouveaux riches de l’abondance insolente des Faye-Sall, Timbo,
Gassama et Cie, s’accaparent sans coup férir de tous les postes stratégiques
de la république des caïds et des
voyous, en tête de laquelle l’inimitable
chef des délinquants de la haute finance internationale, en
l’occurrence, Macky, l’homme des médailles obscures est estampillé sous la
qualité d’arnaqueur nègre de service,
multimilliardaire, autoproclamé le chantre de la rupture des mystifications
hors-pairs de classe exceptionnelle, et dont
le moins que l’on puisse dire, apparaît,
aux yeux des sénégalais, bien éclairés, comme étant le fil conducteur étrange de la nouvelle génération bénie des nouveaux francs-maçons inconditionnels encapuchonnés.
Et Marième Faye dans tout cela ?
Ce qui est insolite
dans cette affaire rocambolesque, c’est que Marième Faye, qui a signé la
séparation des biens avec son mari, dispose aussi d’un patrimoine immobilier aussi gigantesque. Contrairement à ce qu’elle
affiche publiquement, elle diligente tout, malgré les apparences.
La première dame du
haut de son piédestal, semble-t-il, est la propriétaire exclusive de la
permanence de l’apr.
Pire, pour une première
dame au poste symbolique, elle occupe étonnamment au dixième étage de
l’immeuble Tamaro le bureau de karim wade, l’ancien super ministre d’Etat du
ciel et de la terre. A quelle fin ?
Et la
Fondation "Servir le Sénégal", l’autre scandale gigantesque,
parmi tant d’autres et à l’infini ? D’où
viennent donc ces milliards, sortis des ténèbres ?
Marième Faye crée
sa fondation « Servir le Sénégal » pour se servir
elle-même et servir politiquement son mari, alors qu’aucune disposition de la
constitution ne prévoit nullement une telle posture.
Une telle
structure qui offre la bagatelle de 600 millions de francs CFA aux femmes APR à St
louis est une véritable escroquerie.
La fondation bidon, « Servir le Sénégal »,
une grosse arnaque. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, elle est
exclusivement gérée par la première dame, Marième Faye et son propre frère,
Daouda Faye, responsable de la communication et des relations extérieures.
Incontestablement, la terminologie laisse apparaître une opacité manifeste, qui
en dit long sur cet embrouillamini mystificateur, hautement toxique. Quelles
relations extérieures ? Peut-on parler de transparence dans ces conditions ? Cela nous paraît totalement décousu et
nébuleux au regard de la morale. D’où viennent donc ces milliards sortis
de terre ? Motus et bouche cousue. Allez savoir !« Je suis le président de la républiques, je
nomme qui je veux ». Il y’a lieu de s’interroger sur l’éthique d’un
communautarisme politico-ethnique.
Macky Sall, l’homme au
slogan stérile et emphatique « la bonne gouvernance », correspond à l’image
d’Epinal, est devenu, étrangement; le socle de la prétendue rupture de
pacotille, de connivence avec la complicité de son épouse, en l’occurrence,
Marième Faye, l’arbre qui cache la forêt, « la vice-présidente officieuse de la
république », dont l’apparence de façade ne trompe plus personne, malgré
l’affichage erroné qu’elle montre sur la scène publique, se sucre allégrement
sur le dos des deniers publics à travers sa structure bidon, bancale, cet égout
des fonds politiques de la puanteur suffocante- « Servir le Sénégal », pour se
servir elle-même, sous le parrainage effectif de son propre mari, président de
la république et Secrétaire de l’apr. La rupture, mon œil !
Que dire donc de l’abondance servile, convertie en sarabande
d’un conformisme ambiant en lieu et place des vrais patriotes, se métamorphose
« en doungourous » captifs? Circulez, il n’y a rien à voir !
Macky Sall fait-il preuve de patriotisme actif ? il est mal placé
pour parler de nationalisme patriotique ou de civisme, pour quelqu’un qui s’est
bien enrichi miraculeusement, alors
qu’il use de sa posture et utilise la
force publique pour traquer et réduire
au silence des adversaires de taille avec qui il a gouverné pendant 8 ans, ce qui
lui a permis d’amasser des milliards de francs de CFA dans des conditions
totalement sombres. C’est le voleur qui crie au voleur. Mais le clou, c’est
que l’Etat accusateur par manque de
méthodes de travail, ne peut donner
aucunement des preuves matérielles aux principaux accusés, sauf à distiller des insinuations, des conjectures
indignes et des déclarations à l’emporte pièce. On est où ?
Et Macky Sall, l’éternel collectionneur de villas de luxe sorties à la pelle, qui se
donne complaisamment une sainteté de façade avec son château tape l’œil nommé Safari Villa à Mbour, qu’aucun visiteur
dans la ville ne peut rater.
De quand date donc cette maison achetée à crédit à Houston, sans compter
l’immobilier à la pelle, y compris le ranch à Saly [Mbour], contigu à celui
de l’ex maître des lieux ?
Macky gouverne, les ennuis commencent donc maintenant ! Il ne
suffit pas de déclarer un patrimoine abondant, il faut le justifier pour être
crédible, ce qui n’est pas le cas, aujourd’hui.
Rupture
de la bonne gouvernance, transparence, efficacité, efficience ? La réalité
contraste avec le discours à tambour battant, totalement inflationniste.
Selon une certaine presse bien
renseignée sur la question, qui n’est jamais démentie, Macky Sall déclare avoir
60% des parts sociales dans la "Bilbassy", Société Civile Immobilière
Familiale (SCI) et 70% des parts sociales de la société "M3 Consult
Sarl", société à responsabilité limitée (SARL). Ces deux structures,
précisons-le, n’a d’autres actionnaires que Monsieur et Madame Sall. La société
"M3 Consult Sarl", selon la déclaration de Macky Sall, «a fait
l’objet d’une suspension d’activité et mise en sommeil aux termes d’un procès
verbal des délibérations de l’Assemblée générale extraordinaire en date à Dakar
du 11 avril 2012».
Le chef de l’Etat revendique, également, un parc de trente cinq (35) véhicules divers, sans compter que son épouse, Mme Marième Faye, avec qui il est marié sous le régime de la séparation des biens, est propriétaire de deux villas à Sacré-Cœur 3 et Comico III. Rien que pour la valeur estimé du coût de ses villas sises à Dakar, Niague, Saly et Fatick, nous avoisinons le milliard avec ce chiffre faramineux de 951.520.312 Fcfa.
Le chef de l’Etat revendique, également, un parc de trente cinq (35) véhicules divers, sans compter que son épouse, Mme Marième Faye, avec qui il est marié sous le régime de la séparation des biens, est propriétaire de deux villas à Sacré-Cœur 3 et Comico III. Rien que pour la valeur estimé du coût de ses villas sises à Dakar, Niague, Saly et Fatick, nous avoisinons le milliard avec ce chiffre faramineux de 951.520.312 Fcfa.
Qu’attend
donc l’illuminé procureur spécial, Alioune Ndao pour s’autosaisir sur ce
dossier totalement ténébreux ?
Y’a-t-il une dualité au
plus haut sommet de « l’Etat-APR » ? Les langues se
délient. Et pour cause.
Elle gère les
« dossiers lourds », disait-elle récemment.
Il y’a le président de
la république et sa vice-présidente officieuse, déclarée : il se susurre
que Marième Faye nomme et gomme qui elle veut au palais. Elle fait ce qu’elle
veut, quand elle veut, comme elle veut. Elle sévit partout et se mêle
de tout, mais des minables conseillers recrutés pour les basses besognes, sont
chargés de tout nier en bloc comme si nous sommes amnésiques. Certaines
indiscrétions rapportent même qu’elle dispose de papiers officiels vierges des
services de la présidence de la
république avec le cachet authentique du
maître des lieux. Vrai ou faux ? La question se pose. Tout est permis.
C’est cela la face
cachée de la rupture des leurres. Si non, comment comprendre que les frères de
sang de la première dame soient tous nommés à des fonctions de haute facture, comme
si dans le reste du pays, il y’a un manque chronique de compétences. Visiblement, les nominations
de ces gens-là contrastent parfaitement avec leurs
compétences et expériences déboutonnées, farfelues.
En sus des rétributions
et des placements arbitraires, tous veulent être des maires, alors qu’hier, ils
étaient totalement inconnus de l’échiquier politique. Les incongruités à n’en
plus finir constituent une foutaise et un comble du comble.
Hier, les journalistes
très loquaces et la société civile
dénonçaient sans retenue aucune, la tyrannie supposée du régime d’Abdoulaye
Wade. Mais silence radio d’une certaine presse de carpe qui fait profil bas
sur des pires méthodes fascistes
de la république ethnique de Macky Sall.
Une curiosité qui en
dit long sur les pratiques plus que douteuses de ceux qui se proclament
complaisamment une virginité de façade.
Quoique l’on puisse dire, nous sommes bien dans la république des Faye-Sall,
Timbo, Gassama et Cie. Mais jusqu’à quand ?
Il est temps que les tripes patriotiques de la
fibre d’honneur fassent jouer pleinement leur partition pour mettre fin à
l’hégémonie d’un groupuscule ethnique des hors-la-loi, que sont ces désolants paresseux, nichés au plus
haut sommet de l’Etat et qui se donnent une respectabilité apparente.
Le combat
continue !
Ahmadou Diop
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